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Amortissement piloté

Mercedes SLS AMG Roadster anthracite satiné/mate vue de 3/4 avant droit

C.R. Ghislain Balemboy

La grosse innovation technique du roadster par rapport au coupé, c’est l’introduction d’une suspension pilotée.

Rassurez-vous, la version fermée y a également droit depuis quelques jours.

Le conducteur a donc désormais le choix entre trois modes : automatique favorisant le confort, sport ou «sport plus».

Pour être honnête, je suis assez étonné de l’arrivée de cet équipement car pour moi, la suspension classique du coupé faisait parfaitement son travail. Je me souviens l’avoir essayée sur les petites routes du Sud de la France puis sur le circuit du Castellet et j’avais trouvé le compromis idéal. Ce qui n’était pas le cas de la suspension sport, trop dure à mon goût. La nouvelle solution proposée fera-t-elle encore mieux que celle d’origine ? Patience…

Avant d’attaquer le chapitre purement dynamique de cet essai, il nous reste à parler de la capote. Dotée d’une vitre rigide affleurante, comme «fondue» dans la toile, elle fait preuve d’une parfaite insonorisation, même à haute vitesse. 11 secondes lui suffisent pour entrer dans son logement, et ceci peut être effectué en roulant, jusqu’à une vitesse maximale de 50 km/h. Dernière bonne nouvelle : le volume du coffre reste respectable (176 litres au lieu de 173 dans le coupé).

En revanche, malgré le mauvais temps qui régnait lors de notre essai, nous avons pris la peine de rouler cheveux au vent. Et malheureusement, le choix de cette expression n’est pas le fruit du hasard : la protection de la petite vitre située entre les sièges n’est pas idéale. Du coup, le système Airscarf permettant de se réchauffer la nuque grâce à une soufflerie intégrée à la base des appuie-têtes ne suffira pas toujours à vous éviter d’attraper froid !