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Essai Ferrari 512 BBi

L’insoupçonnable diva

Une Ferrari 512 BBi, tapie dans l’obscurité d’un discret hangar nous attend. Dans sa robe noire, au beau milieu de bolides spectaculaires et bariolés, l’italienne se fait discrète. Et pourtant elle exercera sur nous un incroyable pouvoir de séduction.

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A la fin des années 60, Ferrari, figure de proue de cette automobile haute performance en Italie voit débarquer sur ses plates bandes un constructeur de véhicules agricoles. Lamborghini porte l’estocade, attaque de front avec la célébrissime Miura. Son vert pomme électrique démontre la nouveauté, l’ambition et la volonté décomplexée de Ferrucio Lamborghini de tailler des croupières à son rival.

A cette époque, si le duel Ferrari-Lamborghini met en évidence un tracteur, il n’est pas du tout celui que l’on croit. Face au moteur transversal arrière de la Miura, Ferrari se contente d’une 365 GTB4, dite Daytona. Une superbe automobile, pétrie de qualités mais qui accuse un retard d’ingénierie face aux solutions adoptées par la Miura. Sa conception très classique rend la voiture lourde et fatigante à mener bon train sur parcours sinueux.

Ferrari jette alors toutes ses armes dans la bataille et revient en 1973 avec une autre 365, la GT4 BB. Ces deux lettres ne sont pas anodines : Berlinetta Boxer. Tout est dit !

Ferrari a confié le design de l’engin au grandissime bureau de design Pininfarina. Celui-ci a su profiter de l’architecture de la Ferrari pour tracer une ligne horizontale et tendue.

Le Boxer relève lui aussi d’une importance capitale. Nous sommes au début des 70’s. Ferrari court. Plutôt bien d’ailleurs. Jacky Ickx, Clay Regazzoni s’illustrent et Nikki Lauda portera le Boxer jusqu’en 1975 où il lui offrira le titre de Champion du Monde de F1.

L’année suivante, forte du succès de Ferrari au sommet des compétitions automobiles, la 365 GT4 BB évolue et devient Ferrari 512 BB. Son style évolue : prises d’air Naca, pavillon rectifié, clignoteurs et pare-chocs revisités, ailes élargies de 30 mm,… Plus belle, plus raffinée, plus musclée.

512 BB pour 5 litres, 12 cylindres, Berlinetta Boxer. Voilà un nom bien vendeur , transpirant le superlatif et l’exclusivité mécanique. La 512 n’a pas subi une simple cure de bodybuilding. L’embrayage a été renforcé, le train arrière a été redessiné et les roues élargies. Résultat, la 512 tient mieux la route que la 365 GT4 BB et impose à Ferrari de la doter d’un carter sec, pour éviter le déjaugeage en situation de gros appui.

En 1981, la 512 BB acquière un petit « i ». Trop polluants, trop gourmands, ses carburateurs sont expédiés au rebut par Bosh et son injection K-Jetronic.

La 512 BBi mettra un terme à sa carrière en 1984.



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