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Une allure diabolique…

Lamborghini Murcielago LP670-4 SV orange capot moteur

C.R. Ghislain Balemboy

Les premiers instants passés avec une auto du calibre de la SV sont en général brefs, tant on est pressé d'en prendre le volant.

Pas avec la SV : on ne se lasse pas de faire le tour de sa sublime robe Orange Borealis, afin de mieux déceler et de savourer les détails stylistiques qui lui sont propres. Admirez en particulier la découpe en losanges de la jalousie de capot moteur, très Marcello Gandini (Lamborghini Marzal 1967), ou le dessin torturé des supports du spoiler arrière, d’un mauvais goût affirmé ailleurs mais qui passe ici pour une simple extravagance italienne. Les gouttelettes de pluie magnifient la beauté virile de sa carrosserie, l’ensemble est très fort, très Lamborghini.

Même topo dans l’habitacle: les matériaux employés; carbone, cuir et alcantara; le dessin si particulier des baquets, avec surpiqures oranges aux motifs très « Reventon », que l’on retrouve sur les tapis de sol et les harnais, donnent un cachet sportif au cockpit.

L’accès à bord n’est pas trop difficile, les portes en élytre s’avérant finalement pratiques. La position de conduite a bien évolué : il n’est plus nécessaire d’avoir un physique simiesque « à l’italienne » comme par le passé : bras longs, jambes courtes, comme pour les Miura ou Countach.

Contact, un tour de clé, tiens, Lamborghini n’a pas cédé à la mode du bouton « Start ». Le V12 démarre sans hésitations, et l’on retrouve instantanément ce bruit inimitable des 12 cylindres au ralenti qui donne l’impression que le régime est réglé trop haut. A ceci près que l’on sent bien que celui-ci n’a rien de britannique : il manifeste sa joie de vivre et son impétuosité par un grondement sourd ponctué de jappements et de vibrations qui font résonner sa sortie d'échappement taille XXL dans le hangar.

 

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Vidéo de la Lamborghini Murciélago LP 670-4 SV ...