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De tout, un peu

Rolls Royce Phantom MkII gris vue du tableau de bord

«Prenez le meilleur de ce qui existe et rendez-le encore meilleur» : tel était le crédo de Sir Henry Royce, fondateur de la marque avec Charles Rolls en 1904. C’est ce que se sont employés à faire leurs héritiers !

Pour différencier la nouvelle Phantom (ou plutôt les nouvelles Phantom puisque le coupé et le cabriolet bénéficient des mêmes améliorations que les limousines), le plus simple est de regarder les phares additionnels. Ronds auparavant, ils sont désormais rectangulaires, faisant appel à la technologie LED.

L’éclairage en devient plus beau mais aussi plus efficace puisqu’il s’adapte désormais à l’angle du virage et à la vitesse de la voiture.

Extérieurement, on note aussi que les répétiteurs de clignotants latéraux ne forment dorénavant qu’un seul bloc avec le logo Rolls-Rolls. Uniquement sur la berline, la dernière vitre latérale a également été redessinée, tandis que le pare-chocs arrière plus moderne des modèles deux portes a été adopté.

Les modifications ne sont guère plus spectaculaires à l’intérieur. Tant mieux car on retrouve toujours avec délectation les tapis en laine d’agneau moelleuse, les 43 éléments en bois, le cuir de taureau des Alpes ou encore les parapluies intégrés aux portes (berline) ou aux ailes avant (coupé/cabrio).

Mais neuf ans après son lancement, la Phantom devait s’adapter à la vie moderne. Son système d’info-divertissement a donc été largement mis au goût du jour. L’écran de contrôle – qui peut toujours se dissimuler derrière un panneau en bois intégrant une montre analogique – est d’ailleurs plus grand qu’avant et comprend une navigation 3D comptant de nouvelles fonctions telles que des visites guidées de la région traversée.

On note aussi l’arrivée de caméras avant et arrière facilitant les manœuvres, ou encore d’un système stéréo Harman Logic7 encore plus performant.