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Compromis idéal

Maserati Ghibli bleu vue de la face avant en travelling

Châssis d’origine américaine, développement réalisé en temps de crise, nouveaux moteurs V6 (dont un diesel !)… Pour être honnêtes, nous craignions le pire en ce qui concerne les qualités dynamiques de cette Ghibli, le groupe Fiat ayant sorti quelques petites catastrophes ces derniers temps. La surprise n’en fut que meilleure !

Dès les premiers tours de roues, on sent que l’ensemble est cohérent. Le confort est excellent, au moins aussi réussi que sur les références allemandes de la catégorie. Quant à la tenue de route, elle nous a littéralement bluffés.

Grâce à l’utilisation massive d’aluminium et d’un peu de magnésium, le poids est contenu, même dans la version haut de gamme équipée d’une transmission intégrale. Du coup, cette Q4 vous fait oublier que vous pilotez une berline : elle se jette d’un virage à l’autre avec l’agilité d’un coupé sportif. Pas de sous-virage en entrée, une trajectoire qui se resserre légèrement au lever de pied et un différentiel bien réglé qui permet de mettre toute la gomme à la sortie sans empiéter sur la bande d’en-face.

Une efficacité vraiment incroyable, dans un confort d’exception. Nous avons véritablement adoré cette voiture, offrant nettement plus de sensations que ses concurrentes allemandes tout en se montrant parfaitement digne. Le tout nouveau V6 bi-turbo de 410 chevaux n’y est pas étranger. Un petit bouton Sport permet d’en tirer une sonorité envoûtante, vous faisant oublier l’absence de V8 dans la famille Ghibli.

Et grâce à sa double suralimentation, ce bloc se montre aussi à l’aise en conduite coulée qu’en sortant la grosse attaque. Même constat pour la boîte automatique ZF 8 rapports, que l’on ne présente plus, alors que les freins répondent également à l’attente. Foncez !

Stéphane Lémeret

V12 GT

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