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Essai Maserati Ghibli Q4

Divine surprise

En attendant le SUV Levante, cette «petite» berline marque le début d’une nouvelle vie pour Maserati, qui entend imiter Porsche en devenant à son tour un «grand» constructeur. Un tournant essentiel dans l’histoire du trident !

Maserati Ghibli bleu 3/4 avant gauche travelling Maserati Ghibli bleu 3/4 arrière gauche filé penché Maserati Ghibli bleu 3/4 avant droit travelling penché Maserati Ghibli bleu face arrière travelling penché Maserati Ghibli bleu 3/4 arrière gauche Maserati Ghibli bleu profil Maserati Ghibli bleu face arrière Maserati Ghibli bleu face avant travelling penché Maserati Ghibli bleu jante Maserati Ghibli bleu tableau de bord Maserati Ghibli bleu places arrière Maserati Ghibli bleu console centrale Maserati Ghibli bleu compteurs Maserati Ghibli bleu panneau de porte Maserati Ghibli bleu coffre Maserati Ghibli bleu face avant travelling penché debout Maserati Ghibli bleu moteur Maserati Ghibli bleu levier de vitesses Maserati Ghibli bleu horloge Maserati Ghibli bleu profil 2
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Le groupe Fiat cultive les paradoxes. Laissant sa gamme de petites voitures survivre vaille que vaille avec un minimum d’investissements, le géant italien se concentre par contre sur le haut de gamme.

Ferrari n’a jamais produit d’aussi bonnes voitures qu’aujourd’hui, Alfa va ressusciter avec la 4C et la gamme américaine se porte très bien avec Jeep, SRT Viper et Chrysler.

C’est à cette dernière entité que la nouvelle Maserati emprunte ses dessous. Une plateforme moderne destinée aux grosses propulsions pouvant être transformée en quatre roues motrices, voilà qui constitue une excellente base.

Moderne ? Oui, puisqu’il ne s’agit plus de celle de l’ancienne 300C (Lancia Thema en Europe), qui était elle-même dérivée de celle de la vieille Mercedes Classe E (du temps où Chrysler appartenait à Daimler).

On peut évidemment s’étonner du fait que Maserati sorte une deuxième voiture quatre portes tout juste six mois après la nouvelle Quattroporte mais la Ghibli joue un ton plus bas : si sa grande sœur est une concurrente des Mercedes Classe S et autres BMW Série 7, la «petite» dernière joue dans la cour des Série 5 et Classe E. Avec une longueur de près de 5 mètres, elle fait toutefois partie des grandes routières les plus encombrantes.

Le style ? A la fois très Maserati et un peu japonais. Sous certains angles, il y a en effet du Mitsubishi Lancer, de la Mazda 6 ou encore de l’Infiniti dans cette italienne. Mais le résultat est agréable et cette voiture passe évidemment beaucoup moins inaperçue que ses rivales allemandes. D’ailleurs, Maserati vise aussi clairement les Mercedes CLS, Audi A7 et BMW 6 Gran Coupé. Et donc aussi, indirectement, la Porsche Panamera, même si Maserati se garde de le dire. Par peur de viser trop haut ? La Ghibli nous a pourtant réservé d’excellentes surprises…



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