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Dépouillée

Porsche 997 GT3 RSR blanc/bleu vue de la console centrale

Le poids n’est pas le seul domaine dans lequel la Cup progresse par rapport à la GT3 RS.

Afin d’améliorer sa tenue de route, Porsche a travaillé dans plusieurs directions. Premièrement, l’aérodynamisme : le spoiler avant est plus bas de 15 mm, tandis que l’aileron arrière est rehaussé et surtout élargi de 24 centimètres (il s’agit de celui de la 911 Cup S, l’ancienne arme de la marque dans la catégorie GT3).

Deuxièmement, la suspension : montée sur uniball pour davantage de rigidité et équipée de barres antiroulis réglables, afin de pouvoir adapter le set-up à chaque circuit visité.

Ainsi armée, avec bien sûr aussi des pneus slicks (des Michelin de 18 pouces), la 911 GT3 RS devient une vraie bête de course. A noter que la Supercup du championnat européen, qui roule en lever de rideau des Grands Prix F1, bénéficie encore d’un échappement plus bruyant et de disques de freins carbone-céramique lui permettant de grignoter une vingtaine de kilos supplémentaires. Mais comme c’est en Carrera Cup Middle-East que j’ai eu la chance de rouler, «ma» Cup était privée de ces deux éléments.

La position de conduite est idéale et l’ergonomie particulièrement simple. Le volant ne compte que quelques boutons servant à faire défiler les «pages» du tableau de bord ou à enclencher le limiteur de vitesse dans les stands. Mais le meilleur ami du pilote (surtout lorsqu’il roule sous le soleil d’Abu Dhabi !), se trouve sur la console centrale : il s’agit bien sûr de l’interrupteur du système de ventilation, apportant un peu d’air frais dans un habitacle souvent surchauffé !