Le lendemain nous attaquons les choses sérieuses, une fois sorti de notre palace genevois, nous prenons la route du Col du Simplon, puis nous nous mettons en chemin vers Locarno, nous arrivons en fin d’après midi à Come, sur les bords du Lac. La route est magnifique, mais les freins de notre Phantom fatiguent un peu.
Charmante ville où nous passons la nuit sur les hauteurs, au Conca Bella, hôtel-restaurant bien noté au Gault et Millau qui nous sert des plats raffinés typiques de la région avant une bonne nuit de sommeil nécessaire afin de profiter du grand moment de l’étape du lendemain : l’ascension du Stelvio !
Au petit matin, nous mettons le cap sur St Morritz, rassurez-vous, nous n’avons pas l'intyention de sousmettre notre anglaise aux forces latéralles d'une piste de super G. Non, nous nous sommes juste enquerris d’un capuccino avant d’attaquer la mythique montée du col. Deux heures de montée où le V12 à pu s’exprimer au travers des 48 lacets, sournoisement numérotés à rebours. La Phantom n’est peut-être pas la plus agile dans ce cas de figure, mais elle correspond à notre idéal de grand tourisme en restant sereine et confortable en toute situation, elle ajoute même ici une touche bohême très british.
Après quelques rafraîchissements bien mérités, nous mettons le cap au nord et empruntons exceptionnellement les autoroutes suisses, direction Strasbourg ou nous finirons la journée attablés « Au Crocodile » en nous remémorant les très beaux paysages visités ces derniers jours. Quoi de plus délicieux qu’une telle virée, qui en plus de nous faire voyager, éveille les sens et nous fait prendre conscience des merveilles que cache le massif alpin.
Charles Paxson
V12 GT
L'émotion automobile