Carrera Panamericana

Les Français à mi-course

Nos ambassadeurs en territoire mexicain, menant bon train deux Mercedes 300 SL à travers le continent sud-américain font l’expérience d’une course folle et…folklore.

300 SL 3-4 avt gch 300 SL vaches 300 SL action, 3-4 ar gch 300 SL mécanique 300 SL ob public Panorama Mercedes 300 SL ob poursuite Repas Palais du Gouverneur
8 images sur 8 - Cliquez sur une image pour afficher le zoom.

Après 1500 km de course au travers de routes étroites, sinueuses et défoncées caressant la côte avant de valser avec les montagnes, souffrant de la moiteur de températures suffocantes avant de jouir de la fraicheur des montagnes, les concurrents de la Carrera Panamericana se retrouvent plongés au cœur d’une cité futuriste, sur une grande place bordée de boutiques de luxe et de restaurants branchés…Un Mexique aux multiples facettes, une terre de mystères, à la fois sublime et dangereux.

Partis respectivement 30ème et 51ème après 4 étapes courues, les deux resplendissantes Mercedes 300 SL HK Engineering de Pierre de Thoisy / Daniel Rivart et Philippe Vandromme / Frédéric Vivier souffraient d’étapes ardues, parcourues tambour battant, composées de circuit, de courses de côtes, de lignes droites interminables parcourues à 300 km/h et de spéciales sinueuses rendant le vol de ces papillon bien rapide pour leur âge avancé. Sur les 7 km que comptait l’une des spéciales, 25 des 30 virages se prenaient à fond. Ce genre de spéciale très rapide contraignait nos frenchies à lever légèrement le pied pour préserver le vénérable enthousiasme de leurs Mercedes de 55 ans.

Une petite frayeur donnait un avertissement à l’équipage de Thoisy / Rivart lorsqu’un un groupe de vaches décidait de traverser devant eux, en pleine spéciale. Daniel Rivart raconte cette rencontre inattendue : « En plus de ce presque incident, nous avons réussi à arracher une partie des attaches du fond plat. Les mécaniciens ont fait des miracles à l’assistance pour tout réparer dans les temps ! »

Mais à côté de ces spectaculaires faits d’armes, se bousculent les situations cocasses ainsi que le caractère latin de la population locale et des organisateurs relatait Frédéric Vivier : « Hier, alors que nous étions à 800 mètres du podium et nous avons mis 30 minutes à trouver l’entrée du parc fermé ! Rater une porte sur le périphérique peu être synonyme de grosse galère... Et comprendre à quelle place nous sommes est impossible… L’organisation mexicaine est plus approximative qu’en Europe en ce qui concerne les classements, et je dois avouer que je m’y perds dans les attributions de pénalités… Nous figurons 2 fois au classement général : une première sous le numéro 335, notre numéro d’inscription à la course, et une deuxième fois sous le numéro 214 que nous arborons aujourd’hui ! »

La suite de la grande aventure automobile à l’issue de la dernière étape.…



Vos commentaires

Soyez le premier à commenter cet article !
Veuillez cliquer sur le bouton [Ajouter un commentaire] ci-dessous.