Lotus perd son Elan

Retour à la réalité ?

Souvenez-vous : au dernier Mondial de Paris, Lotus annonçait en grande pompe le lancement d’une nouvelle gamme complète composée de cinq voitures. Un pari osé disaient certains, surtout compte tenu de la taille du constructeur. L’histoire semble leur donner raison puisque le projet Elan est d’ores et déjà mis au placard.

Lotus Elan gris 3/4 arrière gauche travelling vue de haut

C’est Dany Bahar, l’homme aux rennes de Lotus lui-même qui l’annonce dans une interview accordée au magazine Evo : le Coupé Elan n’est plus au programme de «la nouvelle ère Lotus».

Officiellement, parce qu’elle risquerait de faire double emploi avec l’Evora.

Il est vrai que le positionnement des deux modèles était plutôt semblable : une paire de coupés à moteur V6 placé en position centrale arrière, placés au sein de la gamme, entre l’Elise et l’Esprit…

On ne donnait pas cher de la peau de l’Evora. Et pourtant, le coupé apparu en 2008 revient sur le devant de la scène, revigoré par sa version S. Il devrait bientôt recevoir des aménagements stylistiques et mécaniques pour s’intégrer à la nouvelle gamme.

Mais peut-être peut-on y voir un signe du retour à la raison… financière pour les dirigeants de la marque. En effet, le pari de lancer cinq voitures et deux moteurs en partant d’une feuille complètement blanche paraissait ambitieux. Le constructeur nous annonçait d’ailleurs à l’époque que les maquettes étaient surtout là pour attirer les investisseurs. Rêve fou ou ambition solide ? L’avenir nous le dira.

Mais d’ici là, on a encore le temps de voir venir puisque le premier modèle appelé à passer au stade de la production n’est attendu qu’en 2012… au mieux. Car d’ici là, il faudra, en autres, mettre au point le V8 maison.

Nicolas Morlet

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Des ambitions impériales !

Après des mois d’une attente presque insoutenable, la nouvelle ère Lotus s’est enfin ouverte en même temps que les portes du Mondial de l’Automobile. Une nouvelle ère des plus surprenantes et ambitieuses, puisque c’est tout simplement une gamme 100% nouvelle que Lotus escompte mettre en place d’ici cinq ans, en plus d’un programme complet en sport automobile et d’un développement conséquent de sa structure. Mais d’ici là, le travail ne manquera pas.



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