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Double-visage

Ferrari 458 Spider rouge vue de 3/4 arrière droit avec le toit fermé en filé

© V12 GT - Ghislain Balemboy

Si habituellement cabriolet rime avec été, aujourd’hui le thermomètre annonce une température de -8C°.

Courageux certes, mais frileux je décide d’effectuer les premiers tours de roues avec le toit fermé.

L’ambiance à bord est plus intime que dans le coupé, une sensation probablement induite par le capot moteur plat et la courbure de toit.

Pour le reste, nous sommes en terrain connu. Respectueux de la mécanique j’effectue quelques kilomètres sans écraser la pédale droite. La boite à double-embrayage, laissée en mode automatique enchaine les rapports dans le plus grand silence.

C’est également l’occasion de tester le système HELE (High Emotion, Low Emission), chargé de réduire la consommation de l’auto. Verdict : à 60km/h la boite enclenche le septième rapport, et le moteur tourne à 1700 tr/mn.

Les voyants de température m’indiquent désormais, que je peux libérer la bête et par la même occasion passer en mode Spider. Contrairement à la Mercedes SLS AMG Roadster, la manœuvre implique l’arrêt du véhicule. Quatorze secondes plus tard, me voici paré. Le chauffage, efficace empêche le froid d’envahir l’habitacle. Il est temps d’enfoncer l’accélérateur… et de s’offrir une grande dose de frissons ! Cette ligne droite qui semblait pourtant très longue est avalée en quelques instants.

L’accélération est absolument fulgurante ! Si sur le papier ce Spider est annoncé un dixième plus lent que le coupé, sur l’exercice du 0 à 100km/h (3,5 secondes), côté sensations l’effet est décuplé ! Il faut quelques secondes pour retrouver ses esprits et faire baisser l’adrénaline.