Mercedes-Benz S600 2014

Fleuron 5 étoiles

Les nouveautés se succédant à une rapidité peu commune chez Mercedes auraient presque déjà effacé la Classe S apparue au printemps dernier de nos mémoires. Elle tentait d’ailleurs tant bien que mal d’attirer les regards au Salon de Detroitface aux Classe C et GLA AMG dans une nouvelle livrée, et non des moindres : la S600, à moteur douze cylindres !

Mercedes S600 2014 - noire - 3/4 avant gauche Mercedes S600 2014 - noire - 3/4 arrière gauche Mercedes S600 2014 - noire - profil gauche Mercedes S600 2014 - noire - habitacle beige
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Coiffant la gamme de la Classe S dans la lignée «confort» (ceux qui préfèrent plus de dynamisme et un look plus tapageur sont invités à se tourner vers la S65 AMG), la S600 reste fidèle à sa motorisation V12. A l’heure du downsizing, celle-ci prend même le chemin inverse en faisant passer sa cylindrée de 5,5 à 6 litres (5.513 à 5.980cc) !

Un cubage en hausse au bénéfice de la puissance, qui passe de 517 à 530 chevaux, et du couple, culminant désormais à 830Nm à 1.900tr/min. De quoi rouler sur un filet de gaz, et ainsi économiser quelque peu l’or noir, tâche dans laquelle le stop&start fourni de série excelle. Ainsi, ce nouveau vaisseau amiral est annoncé moins gourmand en carburant de quelque 21% que son prédécesseur. Une belle prouesse.

Pourtant, si les velléités sportives ne sont pas la vocation première de cette S600, elle n’en est pas pour autant dénuée de dynamisme : le 0 à 100km/h DA est expédié en 4,6 secondes ! Un bel exploit, dû en partie à la présence d’une nouvelle boîte automatique à sept rapports, rapide et réactive.

Mais la S600 a surtout le chic de soigner ses occupants. Ce n’est d’ailleurs pas sans raison qu’elle est réservée à la carrosserie longue. Les passagers arrière pourront donc s’étendre et se laisser bercer par les suspensions pilotées assistées du Road Surface Scan, qui analyse en permanence la route devant la voiture pour adapter au mieux l’amortissement, ou le Magic Body Control. Des habillages spécifiques sont également proposés, tant pour la sellerie que pour la planche de bord.

Le raffinement a d’ailleurs encore été revu à la hausse par rapport aux précédentes générations puisque cette S600 a la charge de succéder «de facto» à Maybach, remise en sommeil par le groupe Daimler.
Présentée en Première mondiale dans les allées du Salon de Detroit, la Mercedes-Benz Classe S600 sera commercialisée chez nous début mars, à l’occasion du Salon de Genève. Son tarif reste pour l’heure inconnu.

Nicolas Morlet

V12-GT

L’émotion automobile

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