Grand Prix du Brésil

"We are the champions my friends !"

En se classant cinquième à Sao Paulo, Button devient irrattrapable et gagne ainsi, à 29 ans, son premier titre de champion du monde. Pour sa première saison en Formule 1, Brawn GP devient champion des constructeurs. Retour sur une saison unique.

Brésil - Button Barichello Vettel Brésil - Red Bull pluie Brésil - Red Bull Brésil - Webber
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Une cinquième place aura suffit. Avec Barrichello, son plus grand rival, qui ne finit pas mieux que troisième, le titre est joué: Button devient champion du monde. Depuis le temps qu'il l'attendait. Pourtant, qui aurait misé sur lui en fin de saison dernière ?

A l'issue de la saison 2008-2009, l'avenir de Button semblait bien incertain. Déjà 28 ans, un statut de chouchou des Anglais chipé par le jeunot Hamilton et une écurie au bord de la faillite, Jenson était prêt à prendre une année sabbatique au risque de se faire oublier.

Puis vint la transformation de Honda en Brawn GP et la mise au point d'une F1 de pointe par un ingénieur de pointe, Ross Brawn. Dès le premier Grand Prix, c'est le doublé pour la nouvelle écurie. Puis suivent quatre victoires consécutives du Bahreïn à la Turquie et Button est déjà sacré d'avance par nombre d'observateurs.

C'était sans compter sur une autre équipe inattendue: Red Bull avec ce bon vieux Webber et cet incroyable Sebastian. Alors que Brawn s'essouffle, Red Bull signe deux doublés coup sur coup. Suffisant pour maintenir un peu le suspens alors que les écuries qui règnent d'habitude sur les championnats telles McLaren, Ferrari ou Renault ne font que de la figuration.

Dans la seconde moitié de la saison, tel un glaneur, Button recueille ça et là, les points suffisants pour se maintenir en tête du championnat, laissant à Vettel Barrichello, Hamilton et Webber le soin de truster les premières places et de maintenir le suspens. Alors certes, il aurait pu conquérir son titre plus tôt dans la saison, c'est vrai. Mais peu importe maintenant qu'il a atteint son rêve, oui il peut le chanter tel un fou dans sa Brawn: "We are the champions my friends !"

Nicolas Joannès

V12 GT



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