BMW M5

Débauche technologique

Dévoilée sous forme d’un concept qui n’en était pas vraiment un lors du dernier Salon de Shanghai, la cinquième génération de BMW M5 nous livre maintenant tous ses secrets. Et encore une fois, les ingénieurs Motorsport de la marque bavaroise nous ont créé un sacré monstre !

BMW M5 2011 -  bleu - arrière droit BMW M5 2011 -  bleu - 3/4 avant gauche BMW M5 2011 -  bleu - 3/4 avant gauche, dynamique BMW M5 2011 -  bleu - 3/4 avant gauche BMW M5 2011 -  bleu - arrière, dynamique BMW M5 2011 -  bleu - profil, dynamique BMW M5 2011 -  bleu - détail, becquet BMW M5 2011 -  bleu - détail, rappel de clignotant BMW M5 2011 -  bleu - détail, jante + étrier BMW M5 2011 -  bleu - détail, logo Photo V12 GT BMW M5 2011 -  bleu - habitacle
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Esthétiquement, la M5 ne diffère du concept que par quelques détails inhérents au passage sur les lignes de production.

L’ensemble transpire le muscle et la testostérone, avec notamment ces quatre embouts d’échappement chromés, ou ce bouclier caractéristique et ses trois échancrures ovoïdes.

Le tout, souligné par le discret becquet à la pointe du couvercle de malle et, plus étonnant, par de petites bandes réfléchissantes placées sous les feux arrière, bien campé sur de larges jantes de 19 pouces.

Mais le vrai tournant marqué par cette génération, c’est l’arrivée d’un bloc plus petit sous le capot : c’est en effet le V8 4.4l TwinPower à injection directe qui prend le relais du V10 qui officiait sur la précédente itération. Grâce au M TwinPower Turbo Package, ce bloc dont la réputation n’est plus à faire atteint la puissance inédite de 560 chevaux de 6.000 à 7.000tr/min ! Le couple affiche, lui, 680Nm dès 1.500tr/min.

Pour transmettre toute cette cavalerie au bitume via les roues arrière pour le plus grand plaisir des puristes, l’auto s’adjoint les services d’une boîte de vitesses automatique à double embrayage et sept rapports. Et pour s’assurer d’une efficacité optimale, un différentiel à glissement limité monté sur l’essieu arrière permet de transférer l’intégralité de la puissance sur l’une ou l’autre des roues.

Bienfaits de la technologie : il est désormais possible de faire varier le comportement de la bête selon deux paramétrages distincts sélectionnables depuis le volant. Et pas question de réglages prédéfinis : c’est au conducteur lui-même à introduire les paramètres tels que la réponse de l’accélérateur, du passage de rapports, du contrôle de traction et les informations qu’il veut voir s’afficher dans le pare-brise.

Grâce à tout cela, et au launch control de série, les accélérations sont démentielle puisqu’après avoir atteint les 100km/h en 4,4 secondes et les 200km/h en 13 secondes, l’auto continue de pousser jusqu’à ce que la bride électronique n’intervienne à 250km/h. Vitesse qui peut passer à 305km/h en optant pour le M Driver’s Package !

D’un autre côté, la consommation est annoncée en baisse de 30% par rapport au précédent modèle, avec un moyenne homologuée de 9,9l/100km. Un chiffre obtenu grâce au downsizing, mais aussi grâce au…Stop&Start et aux freins à récupération d’énergie. Chez BMW, le programme Efficient Dynamics touche aussi le département M !

La BMW M5 sera probablement dévoilée lors du prochain Salon de Francfort et commercialisée en fin d’année.

Nicolas Morlet

V12-GT

L’émotion automobile



Vos commentaires

BMW M5
- Aven - 21/06/2011
Pourquoi ça?
BMW M5
- Batman - 16/06/2011
Les petites ouvertures sur les ailes, elles ne viennent pas de chez BMW...