Bentley Continental Flying Star

De Genève à Bruxelles

Présenté au dernier Salon de Genève, en mars dernier, le break de chasse Bentley réalisé par la Carrozzeria Touring Superleggera était de passage à Bruxelles la semaine dernière. L’occasion de le découvrir loin de l’agitation de la Grand Messe helvétique et de laisser son designer, Louis de Fabribecker, nous parler un peu de son bébé.

Bentley Continental Flying Star Carrozzeria Touring - 3/4 avant droit Bentley Continental Flying Star Carrozzeria Touring - 3/4 arrière droit Bentley Continental Flying Star Carrozzeria Touring - 3/4 arrière droit 2 Bentley Continental Flying Star Carrozzeria Touring - profil Bentley Continental Flying Star Carrozzeria Touring - profil, coffre ouvert Bentley Continental Flying Star Carrozzeria Touring - profil + calandre Bentley Bentley Continental Flying Star Carrozzeria Touring - partie arrière Bentley Continental Flying Star Carrozzeria Touring - détail, feux arrière Bentley Continental Flying Star Carrozzeria Touring - coffre Bentley Continental Flying Star Carrozzeria Touring - coffre  2 Bentley Continental Flying Star Carrozzeria Touring - tableau de bord Bentley Continental Flying Star Carrozzeria Touring - détail, logo Touring Superleggera
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«Dessiner une voiture est toujours un plaisir, mais plus encore lorsqu’il s’agit d’une Bentley», commence Louis de Fabribecker. «Ces voitures distillent un tel niveau d’élégance et de raffinement que c’était un véritable challenge de parvenir à lui greffer un hayon sans en défigurer la ligne».

«Avec la Flying Star, notre volonté était d’associer le savoir-faire britannique et le design italien» confie le jeune designer belge issu de l’Institut Supérieur de Design de Valenciennes, «Notre choix s’est porté très tôt sur la Bentley Continental GTC pour sa qualité, sa modularité et le plaisir mécanique ressenti à son volant. Nous avons donc entamé des discussions avec Bentley, qui voulait des garanties quant à la préservation des valeurs de la marque sur le modèle final. Un avis que nous partagions bien entendu, soucieux de conserver l’image de vitrine technologique et sportive sur notre création». Et au final, la firme britannique semble très satisfaite du résultat, puisque le Flying Star est labellisé «Bentley Quality Recognition».

«La plus grande difficulté fut de conserver des proportions agréables à l’œil.» poursuit Louis de Fabribecker. «C’est ainsi que contrairement à ce que l’on serait tenter de croire en voyant le modèle exposé, plus de 80% de l’auto est inédite». Et c’est vrai qu’en y regardant de plus près, on remarque que les flancs ont été redessinés de manière à prolonger la ligne de caisse d’une traite de la pointe du capot à l’extrémité arrière, alors qu’elle est coupée en deux à hauteur du passage de roues arrière sur la Bentley originelle et que les portes ont aussi été modifiées.

L’habitacle, désormais doté d’un coffre dont la capacité de chargement peut atteindre les 1.200 litres sur 2 mètres de profondeur, a également été modifié dans le même souci d’élégance. «La modularité faisait parti intégrante du cahier des charges, mais ne devait en rien gâcher le raffinement de l’auto». Les deux sièges arrière rabattables ont donc le dossier habillé du même revêtement que le plancher de coffre, de manière à créer un prolongement de celui-ci une fois rabattus.

Quant aux habillages, c’est à la demande du client : «Nos clients n’ont pas à choisir leurs équipements dans un liste d’options. Ils suivent le processus de construction de leur voiture de A à Z et émettent leurs propres suggestions et souhaits particuliers, que nous nous efforçons d’exaucer», précise encore notre interlocuteur.

Au vu de l’engouement suscité par le modèle, Bentley et la Carrozzeria Touring Superleggera ont décidé d’en commercialiser 19 exemplaires. Et si le modèle qui nous était présenté (celui qui était exposé à Genève) est construit autour d’une base de Continental GTC animée par un V12 de 560 chevaux, le client pourra également lui préférer une Continental GTC Speed de 610 chevaux ou même une Continental Supersports Cabrio, forte alors de 630 chevaux. Les prix varient bien sur en conséquence : de 590.000 à 625.000 euros, hors demande spécifique du client.

Nicolas Morlet

V12-GT

L’émotion automobile

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