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Bentley Continental S1

Une élégance d'aristocrate

Le nom Continental évoque les formes sportives et voluptueuses d'un très grand cru de Crewe : la Bentley Continental S1, un des coupés de luxe les plus rapides des années 50.

Bentley Continental S1 gris Anvers 3/4 avant droit pont Bentley Continental S1 gris Anvers profil pont Bentley Continental S1 gris Anvers 3/4 avant gauche Bentley Continental S1 gris Anvers 3/4 arrière gauche filé Bentley Continental S1 gris Anvers 3/4 arrière gauche penché vue de haut Bentley Continental S1 gris Anvers 3/4 avant droit Bentley Continental S1 gris Anvers 3/4 arrière gauche Bentley Continental S1 gris Anvers intérieur Bentley Continental S1 gris Anvers places arrières Bentley Continental S1 gris Anvers tableau de bord Bentley Continental S1 gris Anvers compteur Bentley Continental S1 gris Anvers carnet d'entretien Bentley Continental S1 gris Anvers pas de porte Bentley Continental S1 gris Anvers logo aîle arrière gauche Bentley Continental S1 gris Anvers plaque moteur Bentley Continental S1 gris Anvers logos
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L'élégance de sa calandre, les proportions très justes de ses flancs "semi-ponton", sa ligne arrière "fastback" aérodynamique ont étonné le monde de l'automobile à une époque où nombre de carrossiers ne maîtrisaient plus leur crayon. Sans parler de ses performances qui en ont fait une des quatre places les plus rapides du moment (avec Talbot-Lago et sa Grand Sport T26 GSL).

Pourtant, si celle que nous vous présentons aujourd'hui porte bien le même nom, elle est bien différente de son illustre soeur. Imaginez une noble famille britannique, les Bentley, de la province du Cheshire, dont une fille, Muliner, mène une vie dissolue sur le "Continent" avec le Gotha international, tandis que l'autre fille, ParkWard, se contente d'une vie plus rangée en épousant un hobereau local.

Notre ParkWard est donc née à Crewe en 1956, suite à une commande de la Franco-Britannic, distributeur agréé pour la France. Elle a été envoyée chez ParkWard, à Londres, ou elle a recu une magnifique carrosserie en aluminium, d'un dessin proche de celui de sa soeur, mais avec une malle arrière classique. Cette variante est extrêmement rare, 33 exemplaires seulement ayant étés construits. Son premier propriétaire, un baron franco-belge, l'utilisa quelques années à Paris, avant de la céder à un comte de Bruxelles. Ce dernier a roulé avec régulièrement jusqu'en 2008, avant de s'en défaire au profit de la collection Beerens à Anvers.



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