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Evolutions

Imperia rouge mate vue de l'intérieur

L’idée de départ n’a pas changé : il s’agissait de proposer une vraie sportive hybride rechargeable et c’est le cas. Des «détails», toutefois, ont évolué. Ainsi, du moteur 2 litres V4 imaginé au début, Impéria est passé à un 1.600 Mini-PSA de 200 chevaux. Quant au bloc électrique, il a fallu changer deux fois de fournisseur pour trouver la perle rare.

Mais désormais, le résultat donne entière satisfaction aux concepteurs. Avec une puissance cumulée de 350 chevaux et énormément de couple, les performances sont au rendez-vous. J’ai déjà eu l’occasion de m’en rendre compte en prenant place à côté d’Yves Toussaint, puis en conduisant l’Imperia moi-même.

Bien sûr, comme il s’agissait du prototype de développement, il n’était pas question de le pousser dans ses derniers retranchements. Mais ces quelques kilomètres m’ont permis de confirmer le bien-fondé du concept.

Châssis tubulaire développé en collaboration avec la société Solution F (spécialiste de ce genre de réalisations pour la course automobile), légèreté et technique hybride de pointe : le tout apparaît parfaitement cohérent. Les défauts ? Un habitacle un peu étroit qui limite le mouvement des coudes en virages, et – c’est lié – un grand volant d’origine Peugeot qui ne correspond pas vraiment à l’esprit sportif d’un tel véhicule.

Il est bien sûr encore temps de réagir mais le choix d’un volant Peugeot est à peu près incontournable techniquement parlant, notamment parce que la clé est d’origine PSA. Heureusement, une certaine 208 GTI, dotée d’un tout petit volant sportif, vient d’être présentée au Salon de Paris. Une piste intéressante pour l’Imperia !

Le partenariat avec Peugeot ne s’arrête d’ailleurs pas là puisque les freins proviennent quant à eux de la 607. De quoi bien ralentir ce bolide pesant moins de 1.200 kilos !